La 5G, cinquième génération de téléphonie mobile, est très, très attendue par les industriels et les grands opérateurs télécoms français (Paritel, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile), car susceptible d’accélérer la transformation digitale de l’économie.
C’est la nouvelle version de l’ensemble des technologies mobiles. Il s’agit principalement d’un ensemble de méthodes et protocoles (règles) de transmission de l’info devant théoriquement offrir à la fois immense capacité, faible temps de latence et rapidité, de façon à absorber un fort trafic. Le réseau 5G est, en ce sens, une amélioration des capacités techniques offertes par la 4G+ et la 4G. “Mais c’est également une nouvelle étape dans les pratiques de communication”, ajoute Jean-Philippe Bosnet, le président-directeur général de la société Paritel.
Une technologie prometteuse ?
Grâce aux faibles temps de latence (sous la barre de 2ms) et aux très hauts débits qui devraient caractériser le réseau 5G, les entreprises – de toute taille – vont entrer dans l’ère nouvelle de l’Internet des objets et des villes dites intelligentes. Cette nouvelle technologie devrait aussi faire évoluer l’Internet des objets et les villes intelligentes grâce notamment au déploiement d’un nombre important de réseaux de capteurs de faible puissance dans les régions rurales et les villes. Du fait de sa robustesse et de sa sécurité, les réseaux 5G pourront donc être utilisés afin d’assurer les services nécessaires aux missions et la sécurité publique. La sécurité et le faible temps de talence qui caractérisent cette nouvelle technologie seront ainsi un atout dans l’évolution des systèmes de transport intelligents (STI), créant des débouchés (ou des passages) pour les camions et les véhicules autonomes connectés. Les STI engendrent une transformation des réseaux mobiles et fixes des opérateurs télécoms qui donne de la souplesse aux réseaux et permet une très forte utilisation des ressources.
Les éléments clés des réseaux 5G:
- une exposition alternée ;
- des faisceaux plus fins ;
- des bandes de fréquences beaucoup plus larges ;
- les antennes à faisceaux orientables vers les usagers.
Le cahier des charges de la 5G, publié la semaine dernière par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), prévoit un nombre accru d’objets connectés, une latence de l’ordre de la milliseconde et des débits jusqu’à 20 fois supérieurs à ceux de la 4G.